31/05/13

Krugman: L’infinita “Storia di successo” Irlandese


Paul Krugman contro la mitica favola della ripresa guidata dalle esportazioni dell'Irlanda: l'export c'è, ma crea troppo poco valore aggiunto che resta all'interno del paese...(hat tip all'Antidiplomatico)


Traduzione di Alex
Nella discussione sui problemi incontrati dalla   "troika" nel gestire  le  politiche di salvataggio europeo,  generalmente Jean Pisani-Ferry   si mantiene ragionevole.  Ma questo commento mi ha colpito:

     ".. Tre anni dopo, i risultati si sono mixati al meglio. La disoccupazione è aumentata molto più di quanto previsto e le difficoltà sociali sono innegabili.  Ma c’è un fatto molto positivo:  l'Irlanda è un paese  oramai sulla via della ripresa  da una crisi finanziaria eccezionalmente grave. Ma c'è anche un lato oscuro…"



Come si dice in Irlandese “Tu Quoque, Jean?”
 
A voler proprio parlar bene, da quando la crisi è cominciata,  l’Irlanda viene periodicamente ed universalmente, (cioè si intende da tutti i Vy.S.P. very serious people) presentata come un modello di successo.   Nel frattempo, la disoccupazione rimane incredibilmente alta,  anche se in leggera diminuzione,  mentre la crescita è questa:

 

E questo sarebbe il “fatto molto positivo”?

Certo, Pisani-Ferry in realtà non dice  che l'Irlanda è in ripresa, solo che è "sulla via della ripresa”. Un mantra già ripetutamente sentito.
Come questo utile riassunto mette in evidenza,  gran parte dei dati utilizzati per raccontare la storia   della “ ripresa”  sono da prendere con le molle, non esattamente perché sbagliati, bensì per via della anomala struttura economica Irlandese, in cui la maggior parte  delle esportazioni provengono soprattutto da aziende che danno poco valore aggiunto all’Irlanda. Il che significa che i numeri dovrebbero essere elaborati  con grande attenzione.

Quindi vedete, forse l'Irlanda è davvero sulla via della ripresa  prossima ventura, speriamo sia così. Ma le continue dichiarazioni che danno per scontata la “Storia di successo”  – che vanno avanti da almeno tre anni - sono a dir poco  strane.

A me pare ovvio che  si insiste nel proclamare  l'Irlanda un successo solo perché si suppone che lo sarà. L’austerità è stata imposta a forza e con il  minimo di opposizione, dunque alla fine dell’arcobaleno ci dovrà essere per forza la pignatta d’oro* nascosta, giusto?


* qui Krugman si riferisce alla leggenda Irlandese della pignatta d'oro nascosta dai folletti alla fine dell'arcobleno, luogo irraggiungibile per definizione.

3 commenti:

  1. Come si dice in Irlandese “Tu Quoque, Jean?”

    "Tu fosta, Séan?"

    Dìa dhuit

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  2. L’Europe crée des vocations de Calimero rebelle. Que ce soit en France ou en Belgique, des voix se sont élevées pour dénoncer l’intrusion de la Commission européenne en matière de gestion des affaires nationales.

    Chez nous, c’est Laurette Onkelinx qui a sorti la coquille d’œuf du célèbre poussin noir en guise de couvre-chef. Au « C’est trop injuste » elle a substitué un « c’est révoltant » inspiré de la tribu des indignés. François Hollande s’est inscrit dans le même registre. « La Commission n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire » a-t-il déclaré soulevant des critiques en Allemagne. Dans les deux cas, un positionnement idéologique a été épinglé. Lorsque François Hollande dit : « les socialistes rappellent que si la nécessité de rétablir nos comptes publics est un impératif, la façon d’y arriver n’est pas unique », on n’est pas loin de Laurette Onkelinx qui déclare que si des mesures sont prises en Belgique « ce ne sera certainement pas en appliquant à la lettre les recommandations libérales de la Commission Européenne ». Ambiance. Les socialistes à la manœuvre dans certains gouvernements de pays européens ont bien du mal à digérer les recommandations étoilées. Celles-ci seraient dictées par des idées de droites téléguidées par les grandes sociétés, elles seraient le reflet de la volonté d’une Allemagne qui veut dicter sa loi. En même temps, les socialistes au pouvoir sont bien obligés de faire des concessions et n’évitent pas toujours le piège d’une certaine incohérence. Poussé dans le dos par une équipe dont le centre est plus à droite que lui, Elio Di Rupo est bien obligé d’intégrer des objections européennes dans son carnet de route. Prisonnier du rôle neutre de Premier, il s’exprime peu sur le sujet et quand il le fait c’est en termes très mesurés. Le vitriol et le coup-de-poing verbal sont réservés à la vice-première et au président du parti. François Hollande, aussi, fait le grand écart. Il ne supporte pas cette Commission qui lui fait la leçon alors qu’il soutient l’idée d’un gouvernement économique de la zone qui ne pourra faire que la même chose. Reste à imaginer et concrétiser d’autres idées que celles de la Commission. Tout en conservant la confiance des citoyens qui voient avec inquiétude le taux de chômage grimper dans la zone euro. Il a atteint un record de 12,3 % en avril et est utilisé par ceux qui réclament des mesures radicales pour enrayer la crise.

    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130601_00318259

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  3. La guerre monétaire franco-alllemande
    Mis en ligne le 25/05/2013

    La monnaie unique constitue un rapprochement forcé de deux cultures monétaires antagonistes.
    Une opinion de Bruno Colmant, Prof. Dr. à la Louvain School of Management (UCL); membre de l’Académie Royale de Belgique.

    Un des nœuds de la crise de l’euro est lié au mandat de la Banque centrale européenne (BCE). Cette institution, déclarée indépendante des autorités gouvernementales, poursuit inexorablement un mandat de contrôle de l’inflation, dont le seuil de tolérance a été fixé à 2 %. La poulie que la BCE utilise pour maîtriser le niveau d’inflation est son taux d’intérêt directeur, dont les modifications se répercutent dans la structure des taux d’intérêt de toute l’économie.

    Bien évidemment, la BCE est aussi interpellée par le niveau d’activité économique de la zone euro. Pourtant, cette préoccupation est secondaire au contrôle de l’inflation. Une des meilleures illustrations de cette réalité est l’ahurissante décision de la BCE d’augmenter son taux directeur à deux reprises au printemps 2011, alors que l’Europe s’effondrait sous la récession et la crise des dettes publiques.

    Pourquoi la BCE est-elle tellement contrainte par le contrôle de l’inflation, alors que l’évidence plaiderait pour un assouplissement monétaire comparable à ce que les Etats-Unis et le Japon mettent en œuvre ? La raison tient essentiellement en la crainte (sans doute justifiée) qu’avait l’Allemagne de voir son Deutsche Mark, transformé en euro, faire l’objet de dévaluations successives. Les Allemands ont exigé l’indépendance politique de la BCE afin d’éviter que cette institution devienne le comptoir d’escompte des dettes publiques. Dans ce scénario, la BCE aurait dû régulièrement augmenter la masse monétaire pour répondre aux déficits budgétaires et commerciaux des partenaires plus faibles de la zone euro. A partir du moment où une monnaie n’est plus gagée sur de l’or, il importe qu’une grande rigueur prévale à son impression, puisque seule la confiance en garantit le pouvoir d’achat.



    Cette réalité est-elle pérenne ? Rien n’est moins sûr. Il faudrait que les économies des deux pays s’alignent davantage et qu’une compréhension mutuelle fonde les équilibres monétaires et budgétaires. Sans ce rapprochement, la monnaie unique servira de révélateur à des dissensions ancestrales. Plus que jamais, la perpétuation de l’euro repose sur le fragile équilibre de l’axe franco-allemand.

    http://www.lalibre.be/economie/entreprise-emploi/article/817855/la-guerre-monetaire-franco-alllemande.html

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